Projet de territoire

75 réunions pour diagnostiquer d’abord… décider, prioriser, planifier et agir ensuite. La concertation a eu lieu dans plusieurs cercles :

• les commissions thématiques animées par les 13 vice-présidentes et vice-présidents de la communauté, qui ont travaillé sur les besoins fondamentaux des habitants du Clunisois, dans leur domaine d’action (logement, mobilité, alimentation, économie, climat-énergie, eau, etc.)
• les 10 « voisinages », groupes de communes proches géographiquement et habituées à coopérer entre elles,
• la concertation avec 8 intercommunalités qui entourent le Clunisois, afin d’identifier des intérêts communs et des projets fédérateurs, par delà les limites du découpage territorial
• les échanges entre toutes les communes en conseil des maires.

Ces réunions ont permis de dresser un état des lieux pour mieux appréhender les besoins à venir.

Malgré l’impossibilité d’organiser des réunions publiques pendant la pandémie, habitants, associations, institutions publiques et entreprises du Clunisois ont été consultés lors de l’élaboration cette stratégie.

Les grands objectifs du projet de territoire 2020-2026

A l’issue de cette concertation et de ce diagnostic préalable, le projet de territoire 2020-2026 porte les grands objectifs suivants :

• dynamiser les villages et les bourgs : commerces, services, emplois et productions locales, agricoles, forestières, artisanales,
• accueillir de nouveaux habitants, jeunes et à revenus modestes, par réhabilitation des nombreux logements vacants,
• organiser des alternatives à l’usage individuel de la voiture : auto-partage, covoiturage, transport collectif « domicile-travail », itinéraires à priorité cyclable,
• relocaliser l’alimentation à base de produits de qualité,
• réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre en 2040 la neutralité carbone.

Les actions phares

• le projet « zéro chômeur de longue durée » qui, si la candidature du Clunisois est retenue au niveau national, offrira des emplois à durée indéterminée aux personnes privées d’emploi, sur des activités non-concurrentielles,
• l’étude d’un abattoir de proximité en coopération avec un collectif d’éleveurs,
• la revitalisation de l’ancien sanatorium de Bergesserin pour y créer la « Maison du geste », en liaison avec les artisans d’art,
• la production d’huisseries en bois local,
• la création de lieux de sports et de loisirs pour les adolescents,
• le développement de la randonnée entre les sites clunisiens et le Clunisois.